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paul guillaud - Page 2

  • UN HOMMAGE AUX MORTS DE LA GUERRE D’ALGERIE A VANVES DANS UN CONTEXTE TRES AGITE

    Heureusement, Vanves n’est pas encore touché par ce mouvement des Gilets Jaunes qui inquiéte beaucoup le gouvernement à l’avant-veille de nouvelles manifestations de samedi. Mais c’est très limite, car le Lycée Michelet a été atteint par l’agitation lycéenne hier matin, avec manifestation devant l’entrée rue Jullien, intervention de la police, blocage de la circulation aux alentours. Vanves continue de vivre, presque, car dans les conversations, une inquiétude perce, sur les violences annoncées ce samedi, après des débats houleux sur les chaînes d’infos.

    Laurent, le patron du salon de coiffure Métamorphoses a organisé mardi soir un pot inaugural pour ses travaux de rénovation, en présence de nombreux personnalités et clients. Le Stade de Vanves a tenu son assemblée générale, hier soir. Une cérémonie au square Verdun,  Mercredi matin, a rendu l’hommage vanvéens aux «Morts pour la France» pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, en présence du Maire, de la Municipalité, des anciens combattants

    Occasion de rappeler que cette journée nationale a été instituée en reconnaissance des sacrifices consentis pour la France par les militaires et les supplétifs lors de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie entre 1952 et 1962. Cet hommage a ensuite été étendu en 2005 aux rapatriés d’Afrique du Nord, aux personnes disparues et aux victimes civiles. «Pour tous nos compatriotes, l’année 2018 demeurera une référence mémorielle. Les anniversaires du centenaire de la guerre 1914/1918 ont été marqués par de grandioses cérémonies où l’émotion se mêlait à la reconnaissance. Aujourd’hui, en cette journée nationale, la République rend un hommage solennel aux «morts pour la France» pendant les conflits d’Afrique du Nord. Aujourd’hui, nous sommes réunis par le souvenir de leur sacrifice, nous leur devons respect et reconnaissance pour leur engagement et leur combat valeureux en Kabylie, dans l’Ouarsenis, dans les Aurès ou dans d’autres régions tout aussi dangereuses» indiquaient la plupart des associations du Monde Combattant

     

    « La guerre d'Algérie, occupe une place particulière dans notre histoire et notre mémoire collective, une place souvent faite d'incompréhension et de souffrance. Aujourd'hui, nous sommes de nouveau rassemblés pour rendre hommage a ces 25 000 soldats «Morts pour la France» durant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie  mais aussi aux 200 000 morts et disparus, notamment des civils et militaires victimes des exactions après le 19 mars 1962. Les civils ont été les victimes d’un adversaire qui a massacré  aveuglément les hommes, les femmes, les enfants et les vieillards.  Les militaires ont agi dans le cadre des directives qu’ils ont reçues du Gouvernement français pour rétablir la paix française en Algérie. La déclaration d’un cessez-le-feu, que le FLN n’a pas ratifié, n’a pas arrêté cette guerre. Des dizaines de milliers de civils et de supplétifs démobilisés ont été massacrés. Leur existence étant menacée, un million d’Algériens européens et nord-africains a dû s’exiler.  Ils aimaient la France et ils aimaient cette terre algérienne à laquelle ils avaient, depuis des générations, tant donné : leur travail, leur joie et leur peine, leur vie toute entière » a déclaré à cette occasion Paul Guillaud, président de la section UNC de Vanves/Malakoff. .

    « Nous devons réfléchir sur la Patrie que nous chantons dans le dernier couplet de notre hymne national : « Amour sacré de la Patrie, toi qui soutiens nos bras vengeurs ». Cette notion de Patrie se trouve au cœur du drame algérien comme le montre le fait suivant :  Après l’indépendance, un commandant de Katiba, devenu préfet de wilaya, a présenté a de jeunes Algériens l’officier qui l’avait pourchassé dans le djebel, avec ses mots : « Cet homme a aimé l’Algérie autant que nous ».L’Algérie était une patrie pour ces deux combattants qui s’affrontaient. Respectons-les toutes les deux ! En forme d’espoir et pour terminer,  je citerai Monsieur Falco, SEDAC, le 5 décembre 2009 : « La guerre d'Algérie fut une guerre terrible. Elle a eu ses morts, civils et militaires, dont nous honorons aujourd'hui le souvenir. Elle a eu ses blessés. Elle a causé d'immenses souffrances, chez les Français et chez les Algériens. Elle a laissé, dans notre mémoire nationale, des cicatrices profondes. Aujourd'hui, ce que nous voulons, c'est construire un avenir meilleur, de paix définitive, de compréhension et d'amitié entre les deux peuples. N'oublions pas ce que fut la guerre d'Algérie. Non pas pour raviver les plaies d'un passé douloureux, mais pour construire une mémoire réconciliée, une mémoire sereine, une mémoire apaisée. »

  • PAUL GUILLAUD PRESIDENT DE L’UNC VANVES : POUR NE PAS OUBLIER

    Paul GUILLAUD, président de la section locale UNC Vanves (sur la photo à gauche)  Union  Nationale  des Combattants née dans les jours qui ont suivi l’armistice du 11 novembre 1918, et dont la section de Vanves a été officialisée le 12 octobre 1924, remercie tous les Vanvéens qui ont participé aux cérémonies d’hommage au centenaire de l’armistice de 1918, et qui, par leur présence, derrière dix drapeaux, malgré les conditions météorologiques, ont permis une commémoration digne de l’héritage que nous devons aux poilus de 14-18 et à tous nos morts pour la France y compris en OPEX depuis 1963.

    Paul GUILLAUD, au nom de l’UNC Vanves, remercie également tous les services municipaux qui ont œuvré pour la qualité de ces cérémonies, service du protocole, services techniques, police municipale, pour que, en présence de nos autorités, des représentants des cultes, et avec la participation de nombreux jeunes élèves de Vanves, se déroule dans les meilleures conditions cette matinée de recueillement et de souvenir.

    Paul GUILLAUD remercie particulièrement les trois jeunes élèves qui ont porté des drapeaux dont celui des « fils et filles des anciens combattants de Vanves », quel symbole….,.ainsi que le porteur la Flamme  pour le Souvenir Français.

    Le 11 Novembre 1918 marque la fin de quatre années de commémorations de la Grande Guerre,

    En 1918 nous fêtions la victoire, en 2018 nous célébrons la paix.

    Pour ne pas oublier !

  • LE CENTENAIRE DU 11 NOVEMBRE A VANVES (4): CE QU'AURAIT DIT LE PRESIDENT DE L’UNC POUR SES 100 ANS

    Paul Guillaud, président de l'UNC Vanves  qui a conseillé le service du protocole pour une bonne tenue des cérémonies, et veillé durant celles-ci à leur bon déroulement, avec Michel Judde, ex-président du CLAP (Comité Local des Associations patriotiques)  aurait bien voulu dire un mot pour le centenaire de l’armistice et de l’Union Nationale des Combattants créé dans la foulée par Clémenceau et le pére Brottier : «Nous rendons hommage aux millions de poilus, à tous les soldats alliés et à ceux qui les commandaient. Cent ans nous séparent de ces hommes et femmes ayant vécu quatre années de guerre, de privations. Les sacrifices de nos anciens nous rappellent qu’il nous faut demeurer, unis, …. comme ils l’ont été au front… « Unis comme au Front » devise de l’UNC, (Union Nationale des Combattants), qui est née quelques jours après l’armistice. « Unis comme nos pères » …formule inscrite sur un drapeau vanvéen présent ce 11 Novembre  et porté par un jeune. Quel beau signe pour l’avenir» aurait il expliqué.

    « Commémorer le 11 novembre 1918, c’est espérer un avenir où jamais plus personne n’aura à endurer ce qu’ont vécu nos ainés. En 1918, et plus encore en 1945, nous avons partagé la victoire avec d'autres nations, quelquefois plus puissantes que nous. A présent, la France, comme de nombreux autres pays, est engagée, sur son territoire, dans une « guerre » qui ignore tous les principes humanitaires pour s'attaquer à des êtres sans défense. La France n'est pas seule dans ce combat, mais elle ne peut compter que sur elle pour faire régner la paix sur son sol. Face à cet ennemi qui espère nous soumettre par la terreur et nous imposer son idéologie totalitaire, affirmons les qualités qui ont permis à notre pays de vaincre en 1918 » aurait il ajouté en citant le Général de Gaulle  « Commémorer c’est se souvenir, et se souvenir c’est d’abord se rappeler ceux qui sont tombés, en uniforme et au combat, pour notre liberté et la République. Ne pas comprendre une telle chose … C’est ignorer ce que signifie le mot de Patrie »